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Daniel Arnould et Cédric Hugonnet soutiennent leur thèse

Daniel Arnould soutiendra sa thèse :

Les figures du destin dans l’épopée antique gréco-latine

sous la direction d’Emmanuèle Caire

le jeudi 18 décembre 2014 à 14h, à la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme, salle 101.

Dans cette thèse, Daniel Arnould s’efforce de montrer que le destin – au sens d’un avenir annoncé ou d’une vie qui s’achève – constitue, dans les 32 épopées antiques grecques et latines étudiées (ou dans les épyllions), une figure littéraire plutôt qu’historique, philosophique ou religieuse.

Composition du Jury :
 S. Franchet d’Espèrey, professeur de langue et littérature latines, Université Paris-Sorbonne (rapporteur) ;
 M. P. Noël, professeur de langue et littérature grecques, Université Paul-Valéry, Montpellier (rapporteur) ;
 S. Rabau, maître de conférences de littérature générale et comparée, HDR, Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 ;
 S. Luciani, professeur de langue et littérature latines, Université d’Aix-Marseille ;
 F. Trajber, maître de conférences de langue et littérature grecques, Université d’Aix-Marseille ;
 E. Caire, professeur de langue et littérature grecques, Université d’Aix-Marseille (directrice de thèse).

Daniel Arnould, à l’origine économiste, a entrepris un cursus universitaire en lettres classiques après avoir été professeur des universités en sciences économiques (jusqu’en 2006). Il a commencé sa thèse en septembre 2011.

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Cédric Hugonnet soutiendra sa thèse :

Traduction commentée du traité aristotélicien Des lignes insécables

Sous la direction de Didier Pralon

le samedi 20 décembre à 14h, à la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme, salle Paul-Albert Février.


Cédric Hugonnet a traduit et commenté le traité De Lineis Insecabilibus ("Des lignes insécables"), attribué à Aristote. L’objet du texte est de prouver l’inexistence des lignes dites insécables auxquelles on trouve quelques allusion dans certains textes platoniciens. Ce texte est difficile à comprendre d’une part, à cause de la tradition manuscrite, extrêmement lacunaire et corrompue, d’autre part, du fait du style plus qu’elliptique de l’expression employée par l’auteur ; enfin, parce que ce problème de la sécabilité infinie ou de l’insécabilité de la ligne est totalement sorti du champ des mathématiques modernes.

Composition du jury :
 Didier Pralon, directeur de thèse, professeur émérite, Université d’Aix-Marseille ;
 Anne Balansard, professeur, Université d’Aix-Marseille ;
 Micheline Decorps-Foulquier, rapporteur, professeur, Université de Clermont-Ferrand ;
 Marwan Rashed, professeur, Université Paris-Sorbonne ;
 Bernard Vitrac, rapporteur, directeur de recherche CNRS, ANHIMA (Anthropologie et histoire des mondes antiques), Paris.

Cédric Hugonnet est professeur certifié en lettres classiques de l’enseignement du second degré. Depuis 2005, il est rattaché au Collège Claude-Fauriel (Saint-Etienne).

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