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La Haine en héritage dans l’Antiquité gréco-romaine

Jeudi 23 mars de 8h30 à 18h30 et vendredi 24 mars de 8h30 à 12h30
Maison de la Recherche
Faculté de Lettres, Langues, Sciences humaines et sociales
56321 LORIENT


ORGANISATION
Laboratoires TEMOS, TDMAM et ANHIMA


 Emmanuèle Caire, Aix-Marseille Université, CNRS, TDMAM
 Cyrielle Landrea, Université Bretagne Sud, TEMOS
 Sylvie Pittia, Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne, ANHIMA


Avec les communications de plusieurs membres du laboratoire TDMAM (AMU, CNRS) :
 Anne Balansard, "Haine, tyrannie et parricide (Platon, République VII-VIII)"
 Emmanuèle Caire, "Démocratie, oligarchie, tyrannie. La haine comme principe politique"
 Mathieu Engerbeaud, "La prétendue malveillance des magistrats vaincus sous la République : un discours politique sur les méfaits de la haine"
 Pedro Duarte, "Approche sémantique historique de quelques mots latins dénotant la haine et l’ennemi"


La haine a certes fait l’objet d’un certain nombre d’études en sciences humaines et sur le temps long. Cependant, ce colloque international souhaite aborder la haine sous un angle inédit pour l’Antiquité, celui de l’héritage de la haine politique, y compris dans sa dimension familiale. Il s’agira d’analyser les discours de haine, les modalités de transmission de l’aversion en termes de postures, de pratiques et de stratégies. En outre, les représentations associées à la haine valent d’être étudiées dans une perspective de critérisation. La perspective de ce colloque est de faire dialoguer les disciplines (Histoire et Lettres classiques) et de mettre l’accent sur la dimension diachronique. Les mondes grec et romain de l’Antiquité classique sont privilégiés.

L’héritage de la haine pourra être abordé à travers de nombreuses thématiques et à plusieurs niveaux (niveau personnel, niveau infra-familial, mais aussi celui d’un groupe social ou de la communauté civique). L’étude des alliances au sein des aristocraties gouvernantes (mariage, adoption, divorce...) permettra également de considérer la transmission de la haine et ses implications politiques. Peut-on renoncer à la haine héritée de sa famille, doit-on adopter les haines des groupes que l’on intègre, les haines multiples sont-elles compatibles ? Comment les haines, au fil des générations, nourrissent-elles la compétition politique, mais aussi la vie judiciaire, tout particulièrement les procès intentés aux dirigeants de la cité ? La réaction et relation des hommes et des femmes face aux phénomènes de haine politique sont-elles comparables dans un univers civique très largement masculin ?


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